Lutte contre la corruption : le Burkina classé 34e sur 152 pays
Dans la quête incessante de transparence et d’intégrité, le Burkina Faso, actuellement classé 34e sur 152 pays en matière de corruption, fait front avec détermination. Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) intensifie son engagement en organisant la 18e édition des Journées Nationales de Refus contre la Corruption, sous le thème percutant « Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : quelle contribution citoyenne ? »
Les résultats de l’évaluation nationale des risques sont révélateurs : des secteurs sensibles tels que l’immobilier, le transport, les banques et les jeux de hasard demeurent à risque élevé, avec un indice de corruption persistant à 6,48 sur 10. Sagado Nacanabo, le secrétaire général du REN-LAC, met en garde contre la persistance de la corruption au Burkina Faso malgré les efforts déjà entrepris.
Dans une démarche proactive, le REN-LAC élargit son action en organisant du 1er au 9 décembre la 18e édition des Journées Nationales de Refus de la Corruption. Cette initiative holistique vise à réduire les cas de corruption grâce à des activités d’information et de sensibilisation.
La programmation étoffée de cette édition spéciale comprendra des conférences animées par des experts, des panels interactifs où des idées novatrices seront discutées, ainsi que des émissions radiophoniques et télévisuelles captivantes. Le REN-LAC demeure convaincu que renforcer la lutte contre la corruption contribuera de manière significative aux efforts militaires dans la lutte contre le terrorisme.
Le Burkina Faso, résolument engagé dans la construction d’un avenir éthique, mise sur ces initiatives pour renverser la tendance et éclairer le chemin vers une nation plus transparente et résiliente. En allumant la flamme de la conscience citoyenne, le pays s’apprête à écrire un nouveau chapitre dans sa lutte contre la corruption.
Franck Olivier/Colombe média
Partagez
Laisser un commentaire