Cancer de la prostate :Ce qu’il faut savoir de la maladie.

Cancer de la prostate :Ce qu’il faut savoir de la maladie.

 

Les troubles de la prostate sont diagnostiqués d’abord lorsqu’il existe des signes d’appel comme ceux cités précédemment et qui amènent le patient en consultation. L’urologue fait l’interrogatoire et l’examen physique dont le toucher rectal. Il demandera des examens de laboratoire ou de radiologie en fonction de la situation que présente le malade pour aider au diagnostic ou confirmer celui-ci. Ces examens sont généralement l’échographie de l’arbre urinaire (rein-vessie-prostate), l’examen cytologique et bactériologique des urines (ECBU), le PSA (antigène spécifique de la prostate), la biopsie prostatique avec un examen anatomo-pathologique des prélèvements de la prostate.

Aussi la découverte de la maladie prostatique peut se faire fortuitement au décours d’un examen paraclinique faite pour d’autres.

Les cas de cancer de prostate concernent le plus souvent les sujets de plus de 50 ans ; il est rare avant 45 ans et nécessiterait la recherche d’une hérédité. Mais dans notre contexte africain, le dépistage individuel peut être envisagé à partir de 45 ans et surtout s’il y’a une notion de cancer prostatique chez les parents.

– Pour l’hyperplasie prostatique bénigne (HBP) : 80% des hommes de plus de 50 ans présenteront des signes urinaires en rapport avec une HBP.

– Pour les infections, les facteurs étiologiques sont différents selon la tranche d’âge. Chez les personnes âgées, les infections de la prostate sont le plus souvent secondaire à l’obstruction sous-vésicale ; chez le sujet jeune/adulte jeune (18 à 50 ans), il s’agit de la conséquence d’une urétrite dans le cadre des infections sexuellement transmissibles.

 

Pour se résumer, tous les hommes à partir d’un certain âge sont concernés par les pathologies de la prostate, mais les hommes à partir de 45 ans ou 50 ans sont plus exposés aux troubles de la prostate notamment l’HBP et le cancer.

Parlant du traitement de la maladie.

Pour les infections de la prostate, le traitement est basé sur l’utilisation des antibiotiques, des anti-inflmmatoires et l’observance des mesures hygiéno-diététiques.

Dans l’HBP, le traitement peut être des médicaments (alpha-bloquant, 5 alpha-réductase ou phytothérapie) dans un premier temps s’il n’y a pas de complication.

 

Mais si ce traitement ne marche pas ou s’il y a des complications, le traitement peut être une intervention chirurgicale. L’opération peut se faire par la chirurgie à ciel ouvert ou de plus en plus par l’endoscopie ou par des techniques dites mini-invasives.

 

Pour le cancer de la prostate, le traitement peut être chirurgical ou la radiothérapie si le cancer est localisé à un stade précoce. Le traitement sera palliatif utilisant une hormonothérapie médicamenteuse ou chirurgicale, une chimiothérapie si le patient est vu à des stades avancés.

 

En terme de  Prévention et conseils,il faut avoir une bonne hygiène de vie, éviter le stress, éviter de retenir les urines pendant un long temps, éviter la constipation, faire le sport ;

– Avoir une alimentation équilibrée, éviter les épices et boire suffisamment de l’eau ;

– Consulter le plus tôt un médecin ou un chirurgien urologue de préférence lorsque des signes cliniques apparaissent afin que la prise en charge soit adéquate et précoce.

 

Aux hommes de 45 ans et plus, consulter un urologue même en l’absence de signes urinaires, au moins une fois par an.

Joël SORÉ COLOMBE MÉDIA.

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