Crise de carburant en Guinée : les écoles fermées jusqu’au 14 janvier 2024
Le gouvernement guinéen a pris une mesure sans précédent le lundi 8 janvier 2024, en annonçant la fermeture temporaire de tous les établissements scolaires jusqu’au 14 janvier prochain. Cette décision stratégique découle de la crise de carburant qui sévit dans le pays, attribuée à l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures à Kaloum.
L’incendie, survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, a eu des répercussions significatives sur la distribution des produits pétroliers à travers le pays. Le gouvernement, par le biais d’un communiqué officiel, a souligné que cette situation a entraîné une réduction notable de la mobilité des personnes et des biens.
La fermeture des écoles vise à atténuer les effets de cette crise, offrant ainsi une solution proactive pour faire face aux défis liés à la disponibilité réduite de carburant. Cette mesure exceptionnelle témoigne de l’impact sérieux de l’explosion du dépôt d’hydrocarbures sur la vie quotidienne des citoyens et met en lumière la nécessité de prendre des mesures immédiates pour rétablir la stabilité dans le secteur énergétique.
Les autorités guinéennes ont également souligné leur engagement à résoudre rapidement la crise de carburant en mettant en place des mesures d’urgence pour rétablir la distribution normale des produits pétroliers dans tout le pays. Cette fermeture temporaire des écoles est perçue comme une mesure préventive visant à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens dans un contexte où la mobilité est sérieusement entravée.
Cette situation en Guinée souligne l’interconnexion des différents secteurs de la société et la nécessité d’une action gouvernementale rapide pour résoudre les crises qui peuvent avoir des répercussions sur plusieurs aspects de la vie quotidienne. Les citoyens guinéens, en particulier les étudiants et leurs familles, attendent avec impatience une résolution rapide de la crise de carburant afin de rétablir la normalité dans le fonctionnement des établissements scolaires et de la vie quotidienne en général.
Franck Olivier/Colombe média