Corée du sud: l’annulation d’un événement religieux fait des mécontents
L’Annulation Soudaine par le Gouvernement Provincial de Gyeonggi Soulève des Préoccupations de Partialité et de Violation des Droits.Unee décision administrative prise par une agence gouvernementale sud-coréenne a suscité une controverse internationale, soulevant des inquiétudes concernant la liberté religieuse. Le 27 novembre, des leaders religieux et des personnalités influentes ont remis une déclaration conjointe de protestation au gouvernement de la République de Corée, condamnant l’annulation de la location d’un site le 29 octobre comme un acte de répression religieuse partiale exercée par le pouvoir public. Signée par 402 organisations, 758 représentants religieux et 977 individus à travers le monde, totalisant 1 735 signataires, la déclaration a souligné les dommages psychologiques et financiers causés aux participants internationaux et a mis en avant la nécessité de rendre des comptes.
Le 30 octobre, le « Forum des Leaders Religieux et Cérémonie de Remise des Diplômes », une initiative conjointe de deux organisations religieuses de renom, devait se tenir à Paju, en Corée du Sud. L’événement prévoyait d’attirer plus de 30 000 participants issus de 78 pays, dont 1 000 leaders religieux représentant le christianisme, le bouddhisme, l’islam et l’hindouisme.
Cependant, l’Organisation du Tourisme de Gyeonggi (GTO), une entité publique dépendant de la province de Gyeonggi, a brusquement annulé la location du site à 11 heures, le matin de l’événement, alors que les préparatifs étaient déjà en cours. Cette décision, prise sans préavis, a entraîné d’importants dommages financiers pour l’événement international et ses organisateurs. Comme le stipule le premier alinéa de l’article 20 de la Constitution sud-coréenne : « Tous les citoyens jouissent de la liberté de religion », ils estiment que cette annulation constitue un acte anticonstitutionnel de discrimination contre une religion spécifique, violant la liberté religieuse, les droits humains et la procédure légale, et divisant ainsi la population et le pays.
La Déclaration Conjointe de Protestation exige des comptes pour cette situation et réclame des excuses officielles de la part du gouvernement provincial de Gyeonggi et de l’Organisation du Tourisme de Gyeonggi envers les organisations religieuses nationales et internationales ainsi que la communauté mondiale. Elle demande également que le gouvernement prenne des mesures disciplinaires appropriées à l’encontre des responsables de cette affaire et renforce des procédures de réservation de sites justes et transparentes ainsi que des systèmes de consultation préliminaire.
Plus de 88 leaders mondiaux, dont des experts en droit international, des leaders religieux, des experts en éducation, des chefs d’organisations et des journalistes du monde entier, ont envoyé des documents officiels et des lettres de protestation à la République de Corée après avoir appris la nouvelle de l’annulation de l’événement, exprimant leur choc et leur déception face à cette action administrative et demandant des mesures rapides et appropriées. En particulier, des experts en droit international du monde entier, notamment d’anciens premiers ministres, vice-ministres de la justice, présidents de la Cour constitutionnelle, avocats et professeurs de droit international, ont souligné que l’annulation de l’événement ce jour-là constituait une violation de la Constitution, et des leaders religieux ont exprimé leur inquiétude face à une décision partiale et anti-paix portant atteinte à la liberté religieuse.
Depuis le 15 novembre, des leaders religieux et des membres de l’Église de Jésus Shincheonji organisent des rassemblements devant le bureau provincial de Gyeonggi et l’Organisation du Tourisme de Gyeonggi, condamnant l’annulation partiale et exhortant le gouvernement à traiter cette question et à prendre des mesures pour éviter qu’elle ne se reproduise.
Chronologie des Événements Menant à l’Annulation
22 juillet : Notification de l’approbation de la location du 29 au 31 octobre par la GTO.
2 octobre : Paiement intégral des frais de location.
16 octobre : Réunion de travail pour discuter de la taille de l’événement, des dispositions, des plans de sécurité et des effets spéciaux. La GTO a examiné tous les détails et effectué une inspection de sécurité.
Bien que la ville de Paju ait été désignée comme une zone à risque en raison de potentielles provocations nord-coréennes, les responsables ont assuré aux organisateurs que cette désignation n’affecterait pas l’événement.
23 et 28 octobre : Les responsables confirment à deux reprises qu’« il n’y a aucun plan d’annulation de la location ».
28 octobre : Rassemblement organisé par le SUGICHONG (Conseil chrétien de la région capitale de Corée) demandant l’annulation de la location du lieu.
29 octobre : À 11 heures, le jour de la location, alors que l’événement est en cours d’installation, le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Dong-yeon, annonce unilatéralement l’annulation, invoquant des préoccupations de sécurité liées à des actions récentes de la Corée du Nord et des activités d’un groupe de transfuges nord-coréens. Les organisateurs allèguent que des pressions de groupes opposés, y compris des intérêts religieux établis, ont influencé la décision.
Malgré ces circonstances, d’autres événements dans la même région se sont déroulés sans perturbation les 19-20 octobre et le 4 novembre.
✍️HWPL
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