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Rumeurs de changement de noms de rues: la Mairie de Ouagadougou apporte un démenti catégorique (Communiqué)

Rumeurs de changement de noms de rues: la Mairie de Ouagadougou apporte un démenti catégorique (Communiqué)

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La Mairie de Ouagadougou a réagi avec fermeté aux rumeurs infondées relayées par certains médias, notamment la chaîne de télévision BF1, concernant le prétendu projet de changement de noms de rues dans la capitale burkinabè. Dans un communiqué officiel émanant de la Direction de la Communication et des Relations Publiques de la commune de Ouagadougou (DCRP-CO), cette dernière a tenu à rectifier les informations erronées diffusées le 30 mars 2024.

 

Selon les déclarations de la DCRP-CO, l’interview accordée par Monsieur Maurice KONATE, Président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, à BF1 le 7 mars 2024, a été déformée et mal interprétée par certains médias. En effet, aucune mention n’a été faite par Monsieur KONATE concernant un éventuel projet de rebaptiser les rues de la ville portant le nom de colons ou de personnalités étrangères.

 

La municipalité a rappelé que la politique publique locale de toponymie est encadrée par des directives nationales et implique une concertation entre différents acteurs, y compris le conseil des ministres. Cette démarche vise à favoriser une meilleure appropriation de l’histoire locale dans un esprit de souveraineté et de fraternité, tout en tenant compte du contexte diplomatique et historique.

 

La Mairie de Ouagadougou a exprimé sa consternation quant aux conséquences potentiellement néfastes de ces rumeurs sur la cohésion sociale et la confiance mutuelle entre la commune et ses partenaires. Elle a également appelé les médias à faire preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information, afin d’éviter toute manipulation ou sensationnalisme qui pourraient nuire au vivre-ensemble et à la stabilité sociale.

 

La municipalité a souligné son engagement indéfectible en faveur du renforcement des liens entre les citoyens burkinabè et a appelé à la responsabilité de chacun pour préserver la paix et la concorde dans le pays. Ce droit de réponse vise à rétablir la vérité et à mettre fin aux spéculations infondées qui pourraient compromettre la cohésion sociale et le développement durable du Burkina Faso.

✍️ Franck Olivier/Colombe Média

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