Prix des hydrocarbures au Burkina Faso : Le RENCOF appelle à la vigilance des consommateurs (Communiqué)
Dans un arrêté conjoint du 6 février 2024, le gouvernement burkinabè de Transition a dévoilé les nouveaux prix de vente détail des hydrocarbures, suscitant des réactions mitigées au sein de la population. Des rumeurs d’une augmentation de 100 F CFA ont circulé, alimentant spéculations et suspicions.
Le président du Comité Interministériel de Détermination des Prix des Hydrocarbures (CIDPH) a rapidement démenti ces informations, provoquant toutefois une onde de doute. Certains considèrent cette annonce comme un test de réaction des consommateurs, tandis que le RENCOF craint une réelle hausse des prix.
Le RENCOF rappelle l’absence d’audit sur la gestion de la Nationale des hydrocarbures et souligne la baisse du prix du baril de pétrole sur le marché international. Dans un contexte où le pays a déjà subi trois augmentations du prix du litre de carburant en un an, le RENCOF redoute une quatrième hausse, jugée inacceptable pour des consommateurs déjà fragilisés par les attaques terroristes, les taxes sur les produits de consommation et une inflation record en Afrique de l’Ouest.
L’organisation pointe du doigt les conséquences potentielles sur les prix des produits de grande consommation, déjà en augmentation. Le sac de riz de 50 kg et la boîte de tomates ont déjà subi des hausses notables, mettant à mal le pouvoir d’achat des Burkinabè.
Face à cette situation, le RENCOF appelle le gouvernement à prendre en considération la détresse des contribuables et à explorer d’autres sources de financement pour l’effort de paix. Les consommateurs sont quant à eux invités à rester vigilants afin de défendre leurs intérêts matériels et moraux dans cette période d’incertitude économique.
Franck Olivier/Colombe média
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