Énigme Rama la slameuse : Vérité ou Manipulation ?
Dans un message publié sur sa page Facebook ce 22 Avril 2024, RAMA La Slameuse a laissé une trace indélébile pour sa fille Gloria, un témoignage chargé d’émotion et destiné à transcender les frontières du temps.
« Ma très chère Fille Gloria Udeh Chiamaka Samira, à tout moment je peux mourir à compter d’aujourd’hui mais avant ma mort je veux te laisser ce message qui ne s’effacera jamais », débute-t-elle, inscrivant ses mots dans l’éternité numérique avec une détermination poignante.
Dans un appel déchirant, RAMA exhorte sa fille à ne jamais embrasser la nationalité burkinabè, à ne pas mettre son savoir et son expertise au service du Burkina Faso, à ne pas élever de maison ou d’entreprise sur sa terre natale. Ces mots, empreints d’un désespoir palpable, révèlent une douleur profonde, une blessure infligée par son propre peuple.
À travers son cri du cœur, RAMA expose les cicatrices invisibles laissées par huit années de lutte, huit années de dévouement injustement récompensées par la méchanceté et la cruauté de ses compatriotes. Elle raconte l’histoire d’une mère qui a donné son amour et son temps, qui a défendu fièrement le drapeau de son pays, mais qui a été trahie et détruite par ceux-là même qu’elle cherchait à servir.
« Ne pardonne jamais à mon Peuple », implore-t-elle, révélant une fracture irréparable entre son cœur et la terre qui l’a vue naître. Elle désigne la justice de son pays comme celle qui l’a condamnée à une mort symbolique, une mort infligée par les mains de ceux qu’elle avait tant aimés.
Ce message, vibrant d’émotion et de vérité, transcende le simple acte de communication sur les réseaux sociaux. Il devient un legs, un témoignage de l’âme tourmentée d’une femme qui a aimé et servi avec passion, mais qui a été rejetée et trahie par sa patrie.
À travers ces mots, RAMA La Slameuse laisse à sa fille un héritage douloureux, mais aussi un appel à la réflexion et à l’action. C’est un rappel poignant de la complexité des relations humaines, de la fragilité des liens qui unissent un individu à sa nation. Et surtout, c’est un cri d’espoir, un appel à la justice et à la rédemption, un désir ardent que, malgré tout, la vérité et l’amour puissent triompher.
Franck Olivier/Colombe média
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