Effort de paix au Burkina :  »L’association Namalgue de Ouidi »  prône la cohésion sociale

Ce samedi 16 décembre 2023, à Ouagadougou, les membres de l’Association « Namalgue de Ouidi » ont tenu une conférence de presse afin de présenter l’association au public, ainsi que ses objectifs et son plan d’action. L’association vise à promouvoir la cohésion sociale au Burkina Faso dans le cadre du développement durable.

L’Association Namalgue de Ouidi a été créée le 03 août 2023 par les résidents de Ouidi, secteur 9 de l’arrondissement 2 de la commune de Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette association a pour objectif de faire face à la prolifération anarchique des magasins et entrepôts, ainsi qu’à l’occupation désordonnée des voies dans la région. Selon Kevin Kiswendsida Zoungrana, président de l’association, la situation à Ouidi est désespérante. L’association vise à restaurer le statut de quartier résidentiel, sain et sécurisé de Ouidi, dans le but de favoriser la cohérence sociale et le vivre ensemble. Toutes les mesures nécessaires sont prises pour atteindre cet objectif.

Ainsi, l’« Association Namalgue de Ouidi » a été créée pour faire face à cette situation et renforcer les actions menées par les autorités administratives existantes. Cependant, la nouvelle association mettra l’accent sur la sensibilisation, la surveillance citoyenne, l’éducation et la formation des jeunes, la communications ainsi que les activités socioculturelles. Pour l’année 2024, l’association se concentrera en priorité sur la restauration du statut de Ouidi en tant que zone d’habitation, la propreté et la sécurité du quartier, ainsi que le renforcement des liens entre les résidents.

L’association Namalgue de Ouidi est constituée d’un bureau composé de 7 membres, élus lors de l’assemblée générale pour une période de 5 ans. Les valeurs principales de l’association sont la solidarité, le dévouement et l’humanité. Dans le but d’atteindre son objectif, elle a mis en place un plan d’action pour l’année 2024, axé sur la cohésion sociale et le développement durable.

Kouakou Da-Silva/Colombe Média