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[ÉDITO] : Crise de l’eau et de l’énergie : Un appel à l’action du gouvernement 

[ÉDITO] : Crise de l’eau et de l’énergie : Un appel à l’action du gouvernement 

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La canicule s’abat une fois de plus sur Ouagadougou, et avec elle, les fléaux récurrents de la pénurie d’eau et des coupures d’électricité. Les quartiers périphériques, tels que Yagma, Bissighin, ou encore Saaba, sont les témoins impuissants de cette tragédie quotidienne. Les promesses politiques, répétées tel un leitmotiv, se révèlent être des coquilles vides face à la réalité implacable vécue par les citoyens.

 

l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) brandit des mesures d’atténuation, mais celles-ci semblent se dissoudre dans l’air dès leur annonce, laissant les habitants de Ouagadougou assoiffés de solutions tangibles. Le projet Ziga II, maintes fois annoncé comme le messie, n’est qu’une promesse de plus dans un océan d’inefficacité gouvernementale.

 

Quant à la crise énergétique, les fausses promesses et les solutions superficielles n’ont fait que précipiter le pays dans l’obscurité. Les coupures d’électricité persistent, malgré les interconnexions internationales et les investissements coûteux dans des infrastructures telles que la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli.

 

Cette année, la crise atteint des sommets sans précédent, affectant même les week-ends où l’activité économique est réduite. Les conséquences désastreuses se multiplient : pertes économiques pour les artisans, détérioration des denrées alimentaires, et dommages aux équipements électriques.

 

Face à cette détresse persistante, la Coordination des CCVC de la ville de Ouagadougou lance un appel à l’action. Elle dénonce l’incompétence et l’indifférence du gouvernement, exigeant la fin du mensonge d’État et le respect des droits fondamentaux des citoyens. Elle appelle également la population à se mobiliser et à s’organiser pour défendre ses intérêts.

 

Il est temps que le gouvernement abandonne son confort et affronte la réalité du terrain. Les citoyens de Ouagadougou méritent mieux que des discours creux et des promesses non tenues. Il est temps d’agir, de transformer les paroles en actions concrètes, et de restaurer la dignité et le bien-être de tout un peuple.

 

Dans cette lutte pour la justice sociale et l’égalité, que résonne l’appel de la Coordination des CCVC : Pain et Liberté pour le Peuple !

 

Franck Olivier/Colombe média

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