Détention de Mathias Ouédraogo : la Génération de Veille Citoyenne demande sa libération (Communiqué)

Dans un communiqué rendu public lundi 4 Mars, la Génération de Veille Citoyenne (GVC) lance un cri du cœur vibrant, appelant à la libération immédiate de son coordinateur, Mathias Ouédraogo, détenu depuis plus de cinq mois dans des circonstances mystérieuses.

Le 20 septembre 2023, une journée qui restera gravée dans la mémoire de la GVC, Mathias Ouédraogo, surnommé affectueusement Matico, a été soumis à une interpellation brutale alors qu’il se trouvait hospitalisé dans une clinique locale. Des hommes armés ont investi son domicile, jetant l’ombre du doute sur l’intégrité de notre leader dévoué.

Cinq longs mois se sont écoulés depuis cette sombre journée, et les démarches désespérées de ses avocats pour obtenir des informations sur le dossier sont restées vaines. La GVC, un mouvement formé en Août 2022 avec la noble mission de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble parmi les jeunes, s’interroge sur le sort de son coordinateur et de ses frères, également détenus.

« Notre engagement a toujours été en faveur de l’unité nationale, non pas dans le soutien à un régime particulier, mais dans la construction d’un Burkina Faso fort et uni », déclare le Secrétariat de la Communication et de l’Information de la GVC.

Depuis sa création, la GVC a mené des activités visant à instaurer un dialogue constructif, culminant avec une conférence sur le vivre ensemble, en collaboration avec les étudiants de l’institut des Sciences. Cependant, l’arrestation de Mathias Ouédraogo a jeté une ombre sur cet engagement pacifique.

La neutralité affichée par la GVC a parfois été mal interprétée, suscitant des doutes infondés quant à des prétendues animosités envers d’autres mouvements. Cependant, le mouvement réaffirme son appel à l’unité, soulignant la nécessité de tous les fils et filles du Burkina Faso pour surmonter les défis actuels.

La GVC implore les plus hautes autorités du pays et toutes les âmes bien intentionnées de se mobiliser pour la libération de Mathias Ouédraogo et de ses frères. Ils appellent également à une transparence totale en confiant le dossier au procureur du Faso, garantissant ainsi un jugement public pour que la vérité éclate.F

ranck Olivier/Colombe Média