Conduite de la transition : « On ne change pas une équipe qui gagne » (Mathias Zida)
Avec son arrivée, une lueur d’espoir est née pour ce peuple de 22 millions que nous sommes. Avec son arrivée, les terroristes qui se ventaient de passer les fêtes de fin d’année 2022 à Ouagadougou, comme pour montrer leur supériorité à l’armée burkinabè en son temps, savent désormais qui est « l’avion sans bruit ». Avec son arrivée, nous avons compris que le Burkina Faso est un pays riche ; riche de ses valeurs culturelles, riche de son sous-sol et de ses terres arables, etc. Avec son arrivée, le Burkina Faso se repositionne comme un État, dans tout le sens du terme.
Avec son arrivée, les valeurs qui sont les nôtres et qui font de nous ce que nous sommes sont mises à l’honneur, sont revalorisées comme au temps de la révolution de feu le Capitaine Thomas Sankara.
Eh oui, aujourd’hui avec le Capitaine Ibrahim Traoré, nous sommes prompts et fiers de dire, même à l’étranger, que nous appartenons au pays de Thomas Sankara, au pays de la princesse Yennega, au pays de Guimbi Ouattara . Bref, que nous sommes des Burkinabè à la peau dure.
Sa présence au sommet de l’État burkinabè inquiète l’impérialisme et ses valets locaux, les corrompus et les corrupteurs. La raison de cette inquiétude est toute simple et évidente : le Capitaine Ibrahim Traoré est soucieux du bien-être du peuple burkinabè aujourd’hui et pour toujours. L’un de ses combats, faire en sorte que le citoyen burkinabè, quel qu’il soit et où qu’il soit, ait la même valeur, la même considération que des citoyens de pays dits « développés ».
Un goût de non-achevé
La durée de la transition est fixée à 21 mois à compter du 02 octobre 2022 d’après la Charte de la Transition. Nul besoin de rappeler que cette transition, conduite par le Capitaine Ibrahim Traoré, arrivera à son terme dans quelques mois. Le bilan non-exhaustif, ci-dessus mentionné, fait comprendre que la mission que s’est assignée notre Capitaine n’est pas encore atteinte. Ledit bilan nous oblige, en tant que patriote, à lui demander de poursuivre sa mission. En d’autres mots, on ne change pas une équipe qui gagne, dit-on.
Eh Dieu merci, la Charte de Transition en ses articles 19 et 20 permettent toute éventuelle prolongation. « ‘’Article 19 : L’initiative de la révision de la présente Charte appartient concurremment au Président de la transition et au tiers des membres de l’Assemblée législative de transition ’’. Article 20 : ‘’La révision de la présente Charte intervient après un vote à la majorité des deux tiers des membres composant l’Assemblée législative de transition. Le Président de le transition procède à la promulgation de l’acte de révision ‘’ », peut-on lire au titre II de ladite Charte intitulé « De la révision de la Charte de la Transition ».
Patriotes, la balle est dans notre camp. Qui mieux que le Capitaine Ibrahim Traoré pour conduire à bon port le navire Burkina Faso en ces moments de rudes épreuves ? Appelons-le donc à user de cette prérogative qu’offre la Charte de la Transition. Rappelons à l’héritier de Thomas Sankara qu’il lui faut poursuivre sa vision pour le peuple burkinabè, pour le Burkina Faso et pour honorer la mémoire du père de la nation, Thomas Sankara.
Kamanga Mathias ZIDA/Citoyen burkinabè
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