Burkina Faso : le CSC suspend les deux nouvelles chaînes de canal+ « Mandeka » et « Pulaagu »
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a pris la décision de suspendre les diffusions des deux nouvelles chaînes de Canal+, « Mandeka » et « Pulaagu », en raison de leur « importante incidence culturelle et sociale » sur le Burkina Faso.
Selon les informations recueillies par l’Agence d’Information du Burkina (AIB), le CSC a estimé que ces chaînes nécessitaient un examen approfondi avant de pouvoir être autorisées à diffuser sur le territoire burkinabè. L’organe de régulation des médias a jugé que les contenus proposés par « Mandeka » et « Pulaagu » avaient des implications significatives pour la culture et la société burkinabè, ce qui justifie la nécessité de cette mesure.
Le CSC a invoqué la loi pour justifier sa décision. En s’appuyant sur les dispositions légales en vigueur et par mesure conservatoire, l’organisme a ordonné la suspension immédiate des chaînes jusqu’à nouvel ordre. Cette action vise à permettre un temps de réflexion et d’analyse pour évaluer les conséquences potentielles des programmes diffusés par ces chaînes.
Cette décision a suscité diverses réactions parmi les téléspectateurs et les acteurs du secteur des médias. Certains applaudissent la vigilance du CSC en matière de protection des valeurs culturelles et sociales, tandis que d’autres expriment des préoccupations quant à la liberté de diffusion et l’accès à une diversité de contenus.
Le Conseil supérieur de la Communication joue un rôle crucial dans la régulation des médias au Burkina Faso. En assurant le respect des normes légales et éthiques, il veille à ce que les contenus médiatiques diffusés soient conformes aux valeurs et aux intérêts du pays. Cette suspension témoigne de la mission du CSC de protéger l’intégrité culturelle et sociale de la nation.
La suspension des chaînes « Mandeka » et « Pulaagu » par le CSC met en lumière les défis auxquels le Burkina Faso est confronté en matière de régulation des médias dans un contexte de mondialisation des contenus. Alors que le CSC poursuit son évaluation, la décision finale sur la diffusion de ces chaînes sera scrutée de près par les différents acteurs du paysage médiatique burkinabè.
Franck Olivier/Colombe média
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