Santé de l’enfant : le REMAPSEN/BF et ses partenaires outillent des Journalistes
La coordination nationale du Réseau des medias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), section du Burkina a réuni ses membres et sympathisants ce vendredi 17 mai 2024.Plusieurs points à l’ordre du jour dont le débriefing du forum des Médias sur la Santé Infantile, la Vaccination et la Nutrition en Afrique, tenue du 21 au 23 novembre 2023 à Lomé au profit d’une soixantaine de journalistes africains.Tout s’est bien passé et le Burkina a été honoré par des prix a rappelé le dynamique coordonnateur national du REMAPSEN, Boureima SANGA.
A la suite de sa présentation ,se sont enchaînés les échanges pour une mise à niveau des autres journalistes sur les questions liées à la santé infantile, la vaccination et la nutrition.Toute chose qui pourrait susciter davantage l’intérêt des journalistes quant au traitement des sujets liés aux maladies infantiles, la vaccination et la nutrition.
Quatre personnes ressources issues du ministère de la santé et de l’UNICEF ont eu des échanges fructueux avec les journalistes après chaque présentation sur les questions liées de façon globale à la santé,la vaccination et en particulier la nutrition infantile.Toute chose qui nécessite un appui technique et financier des partenaires de l’Etat.
Parmi les intervenants, le Dr Sandrine Kaboré/Ouédraogo, médecin pédiatre à la Direction de la santé et de la famille a souligné dans sa présentation, que 18,11% de la population burkinabè est composée d’enfants de moins de cinq ans, ce qui constitue un défi majeur pour la santé de la mère et de l’enfant.
Selon elle, la mortalité néonatale reste préoccupante avec 60% des décès néonatals, plaçant le Burkina Faso parmi les 21 pays au monde ayant les taux les plus élevés. Concrètement, 18 enfants sur 1000 meurent avant un mois et 30 sur 1000 avant un an. Les régions des Cascades, du Sud-Ouest et du Sahel sont particulièrement touchées, affichant des taux allant de 71 à 112 décès pour 1000 naissances.
Les principales causes de cette mortalité sont le paludisme grave, la prématurité et la malnutrition aiguë sévère avec complications. Dr Kaboré a également évoqué les obstacles qui entravent les actions du ministère de la Santé, notamment les retards dans la décision de consulter et le transport, ainsi que les pesanteurs socio-culturelles.
Convaincue que la communication peut significativement améliorer les indicateurs de santé, Dr Kaboré a salué l’initiative du REMAPSEN.
Il est à noter que, pour l’organisation du présent atelier , le REMAPSEN a bénéficié d’un Soutien de l’UNICEF.
AJS/Colombe Média
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