Coup de tonnerre juridique : Le Sénégal danse au rythme de sa Constitution
En une décision historique rendue le 15 février 2024, le Conseil constitutionnel du Sénégal a bouleversé le paysage politique en déclarant la loi dérogeant à l’article 31 de la constitution non conforme à la loi fondamentale. La Décision n° 1/C/2024 a également invalidé le décret n° 2024-106 du 03 février 2024, soulignant son absence de base légale.
Le Conseil constitutionnel a également pointé du doigt l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue, appelant les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour la tenir dans les meilleurs délais.
Le Président de la République, SEM Macky Sall a accueilli cette décision avec respect, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit, tels que consacrés par la constitution sénégalaise. Il a affirmé son engagement à faire pleinement exécuter cette décision, marquant ainsi une détermination à respecter les principes démocratiques du pays.
Dans un geste prompt, SEM le Président de la République a annoncé son intention de mener des consultations immédiates en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. Cette étape cruciale ouvre la voie à une nouvelle ère électorale au Sénégal, marquée par des ajustements constitutionnels et une reconfiguration politique.
La nation attend désormais avec anticipation les développements à venir, alors que le Sénégal se prépare à écrire un nouveau chapitre de son histoire politique.
Franck Olivier/Colombe média
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