Can 2023: « On était au bord d’une catastrophe » Jean-Louis Gasset)
Dans une confession au « l’équipe », l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football de la Côte d’Ivoire dévoile les coulisses d’une nuit éprouvante après la défaite 4 – 0 contre la Guinée équatoriale. Des affrontements dans le vestiaire aux joueurs anxieux cherchant des nouvelles de leurs proches, l’atmosphère était tendue, frôlant la catastrophe.
« On était dans un vestiaire dévasté avec des affrontements à l’extérieur du stade. Je voyais les joueurs sur leurs portables pour prendre des nouvelles de leur famille. Ils avaient peur. Il ne faut plus jamais revivre ça ! On était au bord d’une catastrophe, franchement », exprime avec émotion l’ancien sélectionneur.
Avec une expérience de 35 ans dans le métier, l’entraîneur exprime sa première démission, soulignant que la situation prenait une tournure dramatique. Les détails des événements à l’extérieur du stade, avec des personnes se dirigeant vers l’hôtel de l’équipe et la fédération, créent un tableau chaotique, ponctué par des pneus sur la route et une présence policière intense.
« Quand j’ai remis ma démission à Idriss Diallo, il m’a demandé une nuit de réflexion. Mais c’était la meilleure solution. Idriss Diallo est un type formidable, courageux », révèle l’ancien sélectionneur, soulignant le soutien du président dans des moments difficiles.
Le changement de leadership avec l’arrivée d’Emerse Faé a été qualifié de « sans faute ». L’ancien sélectionneur salue les choix audacieux de Faé, soulignant qu’il a été important tout au long du parcours de l’équipe. Les réflexions sur la composition de l’équipe et les choix controversés de garder Haller et Adingra se transforment en triomphes, avec les deux joueurs marquant lors des quarts et des demi-finales.
« La liste de cette équipe des éléphants a été bien construite même si je n’ai pas réussi à bien la mettre en place. Ça prouve que le commando choisi est le bon », affirme l’ancien sélectionneur, qui met en avant la pertinence des choix de l’équipe actuelle.
L’ancien sélectionneur rêve de voir Haller marquer le but de la finale, soulignant son mérite. Malgré la Côte d’Ivoire n’étant pas favorite face au Nigeria, il prédit une montée en puissance, attribuant cela aux performances de Haller, Adingra, et peut-être Nicolas Pépé.
Ces confessions fournissent un aperçu intime des coulisses du monde du football, où la résilience, le leadership audacieux, et les choix controversés se combinent pour façonner le destin d’une équipe nationale déterminée à briller sur la scène africaine.
Franck Olivier/Colombe média
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