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Rapport Annuel 2022 de l’ASCE-LC : Malversations financières, audits ministériels et actions judiciaires au centre des préoccupations »

Rapport Annuel 2022 de l’ASCE-LC : Malversations financières, audits ministériels et actions judiciaires au centre des préoccupations »

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Le rapport annuel de l’ASCE-LC révèle des malversations financières dépassant les 385 millions de FCFA pour l’année 2022. Urbain Milogo, contrôleur général de l’État, souligne qu’aucun montant de cette somme n’a été récupéré. Les malversations proviennent des rapports de contrôle exploités, apportant des éclaircissements sur les exercices budgétaires 2020 et 2021.

 

En 2020, les ministères ont été soumis à une audit totalisant 1446 milliards de FCFA, dont 798 milliards ont été couverts, représentant un taux de 55%, comme indiqué dans le rapport annuel général d’activités de l’ASCE-LC présenté à la presse le 6 février 2024.

 

Le bilan annuel 2022 a impliqué l’audit de 21 ministères, couvrant les domaines des commandes publiques, la gestion du carburant, les frais de mission, la réduction du train de vie de l’État, les charges du régime, les comptes de dépôts, les rétributions et les dons aux personnes politiquement exposées.

 

Lors de la conférence de presse, le contrôleur général d’État a informé que 30 dossiers ont été transmis en justice dans le cadre de la lutte et des investigations, englobant toutes les catégories d’agents, depuis les fonctionnaires jusqu’aux ministres.

 

Le rapport annuel détaille également les dossiers judiciaires de 2015 à 2022, indiquant que 115 dossiers ont été transmis en justice, 24 jugés, et 85 sont toujours en cours devant les tribunaux.

 

Concernant les déclarations d’intérêt et de patrimoine, 198 assujettis sur 203, soit un taux de 97,53%, ont effectué leur déclaration pour ceux devant entrer en fonction. En ce qui concerne les déclarations de cessation de fonction, 100 assujettis sur 103 attendus ont effectué leur déclaration. Urbain Millogo a précisé que des actions sont en cours pour garantir le respect de leurs obligations déclaratives.

 

Franck Olivier/Colombe média

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