[ÉDITO] Idrissa Ouédraogo: des plateaux télé à la tête du CSC, la révolution s’installe!
Le 31 janvier 2024 restera gravé dans l’histoire médiatique du Burkina Faso, marquant l’arrivée d’Idrissa Ouédraogo à la présidence du Conseil supérieur de la communication (CSC). Titulaire d’une licence et d’un master 2 en sciences et techniques de la communication, il incarne l’excellence académique, forgée à l’École française des attachés de presse et professionnels de la communication à Abidjan. C’est avec cette solide base qu’il s’est distingué en tant qu’analyste de la communication politique, contribuant régulièrement aux débats télévisés.
Au-delà de son parcours académique, Ouédraogo apporte une richesse d’expérience en tant que conseiller en communication, directeur général de GURU Communication, et directeur adjoint de l’agence DEFICOM. Son rôle clé en tant qu’assistant en communication au projet de promotion des exportations agricoles non traditionnelles en Côte d’Ivoire souligne une contribution significative dans des domaines diversifiés.
Sa nomination survient à un moment stratégique, coïncidant avec la réforme majeure du CSC via la loi organique 041-2023/ALT. Cette loi élargit les compétences de l’institution, notamment en intégrant les réseaux sociaux, en réponse aux évolutions rapides du paysage médiatique.
La reconnaissance de ses services exceptionnels par la distinction de Chevalier de l’ordre du mérite burkinabè atteste de la valeur que Ouédraogo apporte à la nation. Maîtrisant les outils et technologies de l’information et de la communication, il incarne l’avenir du CSC dans cette ère de transformation.
Le président sortant, Abdoulazize Bamogo, a laissé un héritage remarquable en mettant l’accent sur la responsabilité sociale des médias, soulignant l’importance de pratiques communicationnelles responsables dans un contexte national marqué par la crise sécuritaire et les tensions sociales. Les textes adoptés, tels que les 7 points d’attention aux acteurs médiatiques et la charte de bonne conduite des médias confessionnels, témoignent de son engagement envers une communication responsable.
Idrissa Ouédraogo, conscient des défis à relever, affiche sa volonté de déterminer les territoires professionnels de la communication, favorisant des pratiques concrètes et pragmatiques. Son appel à faire des métiers de la communication des modèles contributeurs au développement national est porteur d’une vision progressiste.
La passation de charges a été marquée par les conseils d’Abdoulazize Bamogo, soulignant la lourde responsabilité de la nouvelle équipe. Les attentes sont grandes, notamment avec la régulation des réseaux sociaux, pour laquelle des moyens techniques et compétences nouvelles seront nécessaires.
Idrissa Ouédraogo prend les rênes du CSC dans un contexte où les médias sont des acteurs clés du développement national. Sa mission, complexe mais cruciale, consiste à guider l’institution vers de nouveaux horizons, promouvant une communication responsable et adaptée aux réalités contemporaines du Burkina Faso.
Franck Olivier/Colombe média
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